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Adam et la prière expédiée 🏃‍♂️

  • Josepha Faber Boitel
  • 10 juin
  • 1 min de lecture


Adam se met à prier… mais en vitesse. « Merci Seigneur pour cette journée, protège-moi, aide-moi demain. Amen ! » Voilà, c’est fait. Il peut passer à autre chose. Mais au fond, il sent bien que quelque chose manque.

Pourquoi court-on parfois pour prier ?


Le cerveau est conditionné à l’efficacité. Habitué à optimiser le temps, il applique ce réflexe à la prière, la réduisant à une formalité à cocher sur la liste des tâches quotidiennes. Pourtant, prier, c’est entrer dans un autre rythme : celui de Dieu, qui prend son temps. Dans la Bible, on ne trouve pas de prière précipitée. Jésus Lui-même se retirait longuement pour prier, non par obligation, mais pour vivre pleinement cette rencontre avec le Père.


La pensée de Jean-Yves Leloup (prêtre dominicain devenu orthodoxe), nous rappelle que la prière est avant tout une présence continue, une ouverture à l'infini : "A celui qui veut vivre attentivement / il sera donné en plus de ses mille et une raisons de rire/ de ses mille et une raisons de pleurer / l'émotion pure et permanente / d'exister…"(Un art de l'attention, 2002).


La prière n’est pas une course, mais une respiration.



Quelques clés 🗝️ faire de ce temps un rencontre : 

🔹 Ralentir volontairement : respirer, marquer un temps d’arrêt avant de parler à Dieu. 

🔹 Prendre un vrai rendez-vous : une plage horaire dédiée, sans précipitation. 

🔹 Se rappeler que Dieu n’est pas une case à cocher : c’est une relation, pas une tâche.



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