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Adam et la comparaison spirituelle 🤷‍♂️

  • Josepha Faber Boitel
  • 8 avr.
  • 1 min de lecture

Adam prie… puis regarde les autres. « Untel est plus fervent. Cette personne prie mieux. Moi, je ne ressens rien, je dois être nul… » Et voilà que sa prière devient source de doute.

Pourquoi se compare-t-on dans la vie spirituelle ?


Notre cerveau est profondément social. Il est programmé pour observer, imiter et se situer par rapport aux autres. Cette tendance, utile pour l’apprentissage et la survie, devient problématique lorsqu’elle génère du doute et de l’auto-dévalorisation. Les neurosciences montrent que la comparaison active le cortex cingulaire antérieur, une zone impliquée dans l’évaluation des performances et des erreurs. En d’autres termes, nous sommes naturellement enclins à nous comparer, mais cela ne reflète en rien notre valeur ou notre sincérité dans la prière.


Saint Jean de la Croix, nous rappelle que la vie spirituelle n’est pas une compétition. Vouloir mesurer sa foi en fonction des autres, c’est risquer de perdre de vue l’essentiel : « L’âme qui veut progresser doit plus désirer être enseignée par Dieu que par les créatures. » (La Montée du Carmel, II, 4).


La vraie question est simple : est-ce que je prie avec le cœur ?


Quelques clés 🗝️ pour la comparaison en inspiration :

🔹 Se rappeler que Dieu cherche la sincérité, pas la performance : une prière dite avec le cœur a plus de valeur qu’une récitation parfaite sans âme.

🔹 Accepter que chacun prie différemment : notre relation à Dieu est unique, façonnée par notre histoire et notre sensibilité.

🔹 Transformer la comparaison en moteur, pas en obstacle : voir chez les autres une invitation à grandir, sans culpabilité.





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