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Adam et l’impatience spirituelle ⏳

  • Photo du rédacteur: jfb artek
    jfb artek
  • 12 août
  • 1 min de lecture


Août. Adam s’est lancé à fond dans sa vie spirituelle : retraite, neuvaine, marche contemplative, livre de théologie. Il veut sentir que sa foi avance. Mais au bout de quelques jours, rien. Pas de fruit visible, pas de feu intérieur. Juste une impression.


Pourquoi Dieu ne bouge-t-il pas, alors que lui donne tout ?


Nous sommes conditionnés à attendre des résultats rapides. La prière, elle, demande un autre rythme. Dieu agit dans la durée, souvent sans nous avertir. Le cœur spirituel se transforme lentement, comme une terre qu’on cultive sans voir immédiatement germer la graine.


Dans la tradition chrétienne, le Récit d’un pèlerin russe en témoigne avec force : un homme simple y apprend à prier sans cesse, malgré le silence et les lenteurs, en répétant humblement une prière du cœur. Ce n’est qu’au fil des jours, sur les chemins, qu’il découvre une présence discrète mais réelle. Soyez patients dans la prière, persévérez dans l’action de grâce (Col 4,2). L’impatience n’est pas un péché, mais un passage. Encore faut-il ne pas s’y arrêter.


Quelques clés 🗝️ pour apprivoiser l’attente intérieure : 

🔹 Prendre conscience du fait de se disperser comme étant une étape mais pas un écueil 🔹 Offrir aussi l’attente comme une prière nue.  🔹 Se souvenir que la fidélité dans le peu est féconde. 

© 2023 par JFB. Créé avec Wix.com

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